Article publié le 11 novembre 2021 par Full-Time Cinéma.
Mike, star déchue du rodéo, se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.
Quatre-vingt onze ans et toujours droit dans ses bottes. Depuis quelques années, Clint Eastwood s’est vu affublé de nombreux adjectifs, de monstre sacré à dernier des géants, il n’a pour autant jamais freiné ses envies de tournage qu’il enchaîne sans regarder dans rétroviseur.
Un Clint Eastwood toujours aussi attendrissant
Avec Cry Macho, le réalisateur convoque une nouvelle fois les symboles américains : la vieille Chevrolet, le Stetson, la Ford, les grands espaces… Cry Macho n’est malheureusement pas l’un de ses meilleurs films, il souffre de beaucoup trop de problèmes d’écriture pour ça. Le film devient meilleur une fois qu’on a expédié la structure narrative habituelle de ce genre de film : Eastwood qui ne veut d’abord pas du gosse, qui finit par s’y attacher…
Un scénario trop léger pour espérer mieux
Côté interprétation, ce n’est pas très brillant avec un gamin qui surjoue face à un Clint minimaliste. Le meilleur acteur du film, et de loin, c’est assurément le coq nommé Macho. Le film est bourré de défauts mais qui se suit sans ennui, au fil d’un road-movie paresseux où l’on ne peut que ressentir de l’affection pour ce vieil homme attendri, que ce cela soit le personnage ou Clint Eastwood lui-même.
Loin d’être le meilleur film de Clint, mais à chaque fois on se dit que c’est peut-être le dernier…
Conclusion :
Malgré tout, difficile de ne pas voir dans ce road movie poussiéreux et axé sur la transmission, l’image d’un Clint toujours sur la route, regardant le passé avec mélancolie sans oublier de tourner, parfois, le regard vers le futur.
NOTE : 3/5 ★★★★★